Crazy Horse

Le Crazy Horse Memorial est un monument sculpté dans la montagne d’après le projet de Korczak Ziółkowski et situé dans les Black Hills, dans le Dakota du Sud, représentant Crazy Horse, guerrier et chef Sioux lakota, du clan Oglala, monté sur un cheval et pointant le doigt vers l’horizon

Un grand chef est né! Crazy Horse (env. 1838-1877) – Tasuηka Witko, (prononcé tashúnka uitko), était un membre respecté de la tribu sioux Oglala. Remarqué pour son courage au combat, il gagna la reconnaissance de son peuple en tant que grand chef engagé à préserver les traditions et les valeurs du mode de vie lakota et en tant que chef menant son peuple dans une guerre contre la prise de contrôle de leurs terres par le gouvernement fédéral.

La date de naissance exacte de Crazy Horse reste indéterminée et indéterminable. He Dog, l’un de ses anciens guerriers, déclara lors d’une interview le 7 juillet 1930 : « Crazy Horse et moi sommes nés la même année et à la même saison de l’année… J’ai maintenant 92 ans. » Cela signifierait que Crazy Horse serait né vers 1838. Encouraging Bear, conseiller spirituel de Crazy Horse, indiqua que Crazy Horse était né à l’automne de « l’année où le groupe auquel il appartenait, les Oglalas, vola 100 chevaux ». D’après les comptes d’hiver tenus par Cloud Shield et White Bull, cette année correspondrait à l’année 1840.

Le lieu de naissance de Crazy Horse porte lui aussi à discussion. Un article du New York Sun datant du 14 septembre 1877 rapportant le décès de Crazy Horse indique la rivière South Cheyenne comme son lieu de naissance. Cependant, toutes les autres sources nomment Bear Butte, près de Sturgis, dans le Dakota du Sud.

Un guerrier de légende se bat pour son peuple.

Alors qu’il n’était encore qu’un très jeune homme, Crazy Horse était déjà un guerrier de légende. Il volait des chevaux de la tribu Crow avant même d’avoir treize ans et mena son premier combat de guerre avant l’âge de vingt ans. Crazy Horse combattit dans la guerre de 1865-68 menée par le chef Oglala Red Cloud face aux colons américains dans le Wyoming, et il joua un rôle-clé dans la destruction de la brigade de William J. Fetterman à Fort Phil Kearny en 1867.
Crazy Horse acquit sa réputation parmi les Lakotas non seulement grâce à ses compétences et à son audace au combat, mais aussi grâce à sa détermination à préserver le mode de vie traditionnel de son peuple. Il refusait par exemple de se laisser prendre en photo. Et il se battit pour empêcher l’empiètement par les Américains sur les terres lakotas à la suite du traité de Fort Laramie de 1868, apportant son aide dans l’attaque d’un groupe d’éclaireurs envoyés dans les Black Hills par le général George Armstrong Custer en 1873.

Crazy Horse ne recule pas

Lorsque le Département de la Guerre ordonna à tous les groupes lakotas de s’installer dans leurs réserves en 1876, Crazy Horse devint un leader de la résistance. Devenu un allié privilégié des Cheyennes de par son premier mariage avec une femme Cheyenne, il réunit dans son village une force de 1200 Oglalas et Cheyennes et força le général George Crook de battre en retraite le 17 juin 1876, alors que Crook tentait une avance sur Rosebud Creek en route vers le campement de Sitting Bull à Little Bighorn. Après cette victoire, Crazy Horse joignit ses forces à celles de Sitting Bull et le 25 juin, il mena son groupe dans la contre-attaque qui détruisit la 7ème de cavalerie de Custer. Ses guerriers attaquèrent les Américains sur les flancs Nord et Ouest, alors que des guerriers Hunkpapas menés par le chef Gall les attaquèrent sur les flancs Sud et Est.

Après la victoire lakota de Little Bighorn, Sitting Bull et Gall partirent en retraite et traversèrent la frontière canadienne, mais Crazy Horse resta pour combattre le général Nelson Miles qui poursuivit sans relâche les Lakotas et leurs alliés tout au long de l’hiver de 1876-77. Ce harcèlement militaire constant et le déclin de la population de bisons finirent par forcer Crazy Horse à se rendre le 6 mai 1877. Sans compter Gall et Sitting Bull, il fut le dernier grand chef à abdiquer.

Un héros déchu

Même dans la défaite, Crazy Horse garda son esprit indépendant et en septembre 1877, lorsqu’il quitta la réserve sans autorisation pour emmener sa femme malade chez ses parents, le général George Crook ordonna son arrestation, par peur qu’il planifiât un retour aux armes. Crazy Horse ne résista pas dans un premier temps à son arrestation, mais lorsqu’il se rendit compte qu’il était mené à un poste de garde, il commença à se débattre et, alors que l’un des gardes lui tenait les deux bras en l’air, un autre le transperça avec sa baïonnette.

Source : Dockstader, Frederick J., Great North American Indians: Profiles in Life and Leadership, Litton Education Publishing, Inc., 1977.

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