Haŋblečeya: Pleurer pour une vision
Un Amérindien part en quête de visions dans un endroit isolé, la plupart du temps sans eau, ni nourriture.
L’homme ou la femme en quête reste isolé aussi longtemps qu’il est nécessaire pour atteindre le but désiré. La quête peut ainsi durer jusqu’à trois ou quatre jours.
La forme de la quête varie selon la culture de la tribu et la raison pour laquelle une vision est recherchée. Si une personne réussit sa quête de vision, cela signifie qu’il aura été en contact avec une aide ou un guide spirituel. La présence de ce guide est souvent signalée par une expérience visionnaire ou le contact avec un animal.
Tous les hommes et toutes les femmes peuvent « pleurer pour une vision », ou selon les dires de Black Elks « se lamenter », mais seules les personnes dignes en recevront une. Pour bien entreprendre une quête de visions, un Wičasa Wakan – homme saint – est censé conseiller la personne en quête et interpréter la vision.
La raison principale pour entreprendre une telle quête de vision est qu’une personne peut ainsi mieux comprendre son harmonie avec toutes les choses et acquérir une meilleure connaissance du Grand Esprit.
Une personne s’engageant dans une quête de vision commence par amener une pipe pleine à l’homme saint. Il entre et demande à l’homme saint s’il veut bien être son guide et prier pour lui. Tous ceux qui sont présents fument la pipe. La cérémonie Inipi est alors conduite pour les purifier. La tradition veut que la personne en quête bâtisse seule la hutte à sudation. Ensuite, la personne en quête reprend sa pipe, avec un peu de tabac, avant de se rendre dans son endroit isolé, souvent sur une montagne élevée ou au bord d’un ravin. Les aides préparent à l’avance l’endroit sacré. La personne en quête reste à cet endroit sacré et prie pour une vision. Les visions lui viennent généralement sous forme d’un animal et les rêves sont porteurs des visions les plus puissantes.
A la fin de la quête de vision, les aides reviennent et ramènent la personne en quête vers la hutte à sudation. La personne en quête raconte tout ce qu’elle a vu et entendu au Wičasa Wakan qui interprète à son tour cette vision.
Protection de la culture amérindienne
Depuis plus de 90 ans, l’École St Joseph s’occupe d’enfants amérindiens. Voici quelques raisons pour lesquelles il faut la soutenir:
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• Elle encourage l’éducation, la culture et l’épanouissement spirituel.
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