Tapa Wankaye Yapi – Le lancer de la balle
le 28 mars 2014 in Rites et légendes Lakotas
Le lancer de la balle comme il était anciennement pratiqué était très différent du jeu moderne qui se joue à quatre équipes, avec quatre buts et une balle. A l’origine, la balle était composée de poils de bison enrobés de peau de bison. De nos jours, les balles sont souvent perlées et colorées.
Au cours d’une des cérémonies précédant le lancer, la balle était peinte en rouge, avec un point bleu au milieu de chacun des quartiers. Deux cercles bleus étaient peints autour de la balle, symbolisant ainsi la rencontre des cieux et de la terre, ce qui donnait à la balle un caractère sacré. On purifiait le lieu avec une pipe brûlant du foin et une prière était offerte à Wakan Tanka et aux pouvoirs des quatre directions. Il était dit que la balle avait été offerte à l’homme par le bison, symbolisant ainsi le fait que l’homme était l’héritier de la terre.
Jeter la balle en direction de l’ouest
Une jeune fille était choisie pour lancer la balle. Elle devait alors se tenir au centre d’un grand cercle indiquant les quatre directions. Elle commençait par jeter la balle en direction de l’ouest. La balle était attrapée par une personne qui la lui ramenait. La jeune fille lançait alors la balle dans les trois autres directions, celle-ci la lui était ramenée par la personne qui attrapait la balle. Finalement, elle jetait la balle dans les airs et quelqu’un la lui rapportait à son tour. La petite fille symbolisait l’innocence et la pureté. Lancer la balle dans chaque direction montre que Wakan Tanka est partout.
Lorsque la balle retombe, son pouvoir descend également sur les gens. Cependant, peu de gens reçoivent ou attrape la balle.
De nos jours, en cette triste période de notre histoire, nous nous précipitons pour la balle mais certains n’essaient même plus de l’attraper. Cela me fait pleurer quand j’y pense. Mais bientôt, je sais que quelqu’un l’attrapera car la fin est proche, et elle sera ramenée au centre et notre peuple sera avec elle.—Black Elk, 1953
Sources:The Sacred Pipe: Black Elk’s Account of the Seven Rites of the Oglala Sioux. (La Pipe Sacrée : Récit de Black Elk sur les Sept Rites des Sioux Oglala) Enregistré et édité par Joseph Epes Brown. Norman: University of Oklahoma Press, 1953.
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