Tipi indien
Qui ne connaît pas la forme caractéristique en cône d’un wigwam ou tipi – le nom de la tente des Amérindiens ? La raison pour laquelle les Indiens utilisaient cette tente est facile à expliquer. La plupart des tribus indiennes qui vivaient dans les plaines de la prairie – y compris les Indiens lakotas – étaient de véritables nomades. Elles avaient besoin d’un logement qui pouvait être monté assez rapidement et qui était facile à transporter. De plus, ce logement devait aussi servir de refuge contre les conditions météorologiques souvent extrêmes dans la prairie. Le tipi était à cet égard le logement idéal car il était résistant à la chaleur de l’été et au froid de l’automne et de l’hiver. Il résistait également aux vents violents de la prairie.
Composants d’un tipi
Le tipi authentique des Indiens ne ressemblait en aucun cas aux tipis qui sont produits aujourd’hui. Aux 18e et 19e siècles, les tipis étaient faits à la main. La base était formée par un cadre composé de tiges en bois épaisses (de minces troncs d’arbres conifères). Celles-ci étaient donc des troncs ou des branches souples, relativement jeunes, assez solides pour supporter le poids du revêtement. Le revêtement des tipis se composait de peaux d’animaux : du cuir d’élan et de bison. Le sol était recouvert de fourrures et de peaux d’animaux. Ces peaux offraient la meilleure protection contre le vent, la pluie et la chaleur intense. Les tipis existaient en différentes tailles – allant des tentes pour les petites familles aux tentes sous lesquelles plus de 20 personnes pouvaient se réunir.
Construction d’un tipi
Pour construire leur tipi, les Indiens cherchaient une surface plane. Les piquets étaient enfoncés dans le sol et reliés ensemble au sommet avec des petits bâtons en bois ou une toile en coton. Le tipi moyen était construit avec environ 15 piquets d’une longueur de 4 à 7 mètres. Les peaux d’animaux étaient enveloppées autour du cadre ou attachées. A l’avant de la tente, une autre peau d’animal était généralement utilisée en guise de porte. Au sommet du tipi, une ouverture était souvent laissée. Cet espace pouvait être ouvert ou fermé par deux peaux d’animaux. Un effet de cheminée était ainsi créé.La fumée pouvait alors s’échapper si quelqu’un fumait dans la tente ou si un feu brûlait dans la cheminée.